Péages à flux libre : une arnaque au faux SMS « Vinci Autoroutes » exploite la crainte de pénalités

Publié le 22/09/2025 dans News

Selon le témoignage rapporté par franceinfo, les messages utilisent un ton pressant et mentionnent un montant modeste à payer immédiatement, avec une date limite de quelques jours. Un exemple cité montre un texte commençant par « RAPPEL VINCI-AUTOROUTES », assorti d’une référence à un « solde impayé » de quelques euros et d’un lien de paiement. L’objectif est de conduire l’automobiliste sur un site leurre où ses données personnelles et bancaires peuvent être capturées.

Le contexte : le paiement différé des péages en « flux libre »

Le dispositif des péages en « flux libre » remplace les barrières traditionnelles par des portiques qui détectent plaques d’immatriculation et badges de télépéage. Pour les véhicules sans badge, le règlement en ligne est possible dans un délai de trois jours. À défaut, un avis de paiement est émis. Ce fonctionnement, encore récent pour une partie des usagers, sert de prétexte aux fraudeurs qui miment une relance et exploitent la crainte d’une pénalité.

Exemple d’arnaque et bon réflexe d’un automobiliste

France Info relate le cas d’un conducteur ayant reçu un message chiffrant une prétendue dette à 6,80 €, avec injonction de payer avant une date butoir. Pensant avoir oublié de s’acquitter du trajet, il a d’abord jugé l’alerte crédible. Au lieu de cliquer, il a toutefois consulté le site officiel de l’exploitant autoroutier et, en saisissant sa plaque, a constaté qu’aucune somme n’était due.

Comment vérifier : qui gère l’autoroute empruntée ?

Il faut s’assurer que la société mentionnée dans le message correspond bien à l’autoroute parcourue. Vérifier que le site internet correspond au site officiel. D'autres parts, les relances officielles se font par courrier postal. L'opérateur peut récupérer l'adresse de la carte grise, mais il n'a aucun moyen pour trouver votre numéro de téléphone pour vous envoyer un SMS de relance.

Les emails frauduleux peuvent être remontés via la plateforme Pharos, et les SMS suspects transférés au 33 700. Cette démarche contribue à la lutte contre l’hameçonnage et à la diffusion d’alertes utiles aux autres usagers.

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