Publication : 20 septembre 2025 — Un déversement de plus de 1 500 litres de gasoil est survenu mercredi dans l’estuaire de la Gironde. L’incident s’est produit à six heures au Verdon, au moment d’une opération de « soutage » (faire le plein en langage marin) sur un bac assurant la liaison Le Verdon–Royan. Selon les éléments rapportés, la direction des transports maritimes suspecte une défaillance du système de trop-plein, dispositif de sécurité qui, à l’instar des automobiles, coupe l’alimentation lorsque le réservoir atteint sa capacité.
Chronologie : débordement lors du « soutage »
Au moment du ravitaillement, la cuve du navire a débordé. En l’espace d’à peine une minute, le temps de constater le problème, 1 500 litres de gasoil raffiné — et non du mazout — se sont répandus en grande partie sur les quais mais aussi en mer. La réaction s’est voulue immédiate : les services spécialisés et les pompiers ont été mobilisés sans délai pour engager des mesures de confinement et de récupération.
Les équipes ont rapidement déployé un barrage flottant, équipé de coussins absorbants, dans l’eau. Sur les quais, des granulés absorbants biodégradables ont été utilisés. Ce double dispositif, à terre et à flot, visait à limiter la dispersion des hydrocarbures et à favoriser leur récupération immédiate.
Conditions météo et vérification aérienne
Selon les informations communiquées, la situation a été favorable au contrôle de l’incident : ni vent, ni houle n’ont été relevés au moment des faits. Ces conditions ont contribué à stabiliser la surface et à empêcher une propagation rapide du film d’hydrocarbures.
Afin de confirmer l’étendue du déversement et d’identifier d’éventuelles nappes dérivantes, les pompiers ont ensuite déployé un drone. Cette observation aérienne avait pour but de vérifier la présence de traces résiduelles au-delà du périmètre des barrages et d’ajuster, si nécessaire, les opérations d’absorption et de récupération.
Position des autorités : incident contenu, pas de pollution selon le département
Le département indique que l’incident a pu être contenu et qu’il n’y a plus aucune trace de gasoil. L’intervention combinée des barrages flottants, des coussins absorbants, des granulés biodégradables et de la vérification par drone aurait permis de maîtriser la situation dans un laps de temps réduit.
Dans l’attente des mesures complémentaires annoncées, cette communication officielle rappelle que les procédures d’urgence ont été déclenchées immédiatement, avec une coordination entre les services spécialisés et les équipes de secours présentes sur site.
Conséquences opérationnelles et reprise de la liaison
Le bac opérant les aller-retour entre Le Verdon et Royan a été interrompu toute la journée de mercredi. La reprise du service est intervenue en début de soirée, une fois les opérations de réponse et de sécurité menées à leur terme dans le périmètre concerné.
En perspective, il est indiqué que les navires seront équipés d’un second système de détection de secours. Cette évolution vise à renforcer la redondance du dispositif de trop-plein et à réduire le risque d’un débordement similaire lors des opérations de soutage futures.
Points techniques rappelés
Le terme « soutage » désigne l’opération de ravitaillement en carburant d’un navire. Le trop-plein est une sécurité qui doit interrompre le pompage lorsque la cuve atteint son niveau maximal. Dans le cas présent, une défaillance suspectée de ce système est avancée comme explicative du débordement.
Le gasoil mentionné est raffiné (et non du mazout). Sur les quais, l’usage de granulés absorbants biodégradables est décrit, tandis qu’en eau libre, les barrages et coussins absorbants constituent une réponse couramment mobilisée pour contenir et capter les hydrocarbures à la surface.
Informations pratiques
Pour suivre l’actualité mobilité et énergie, ainsi que l’évolution des prix du carburant à proximité, vous pouvez consulter notre comparateur : prix-carburant.eu, ainsi que nos actualités.
Source
Texte transmis par l’utilisateur (récit d’un incident de soutage au Verdon, liaison Le Verdon–Royan, estuaire de la Gironde). Le présent article en propose une reformulation fidèle, sans ajout d’informations externes.
Commentaire
Aucun commentaire pour l’instant. Soyez le premier à réagir !