Autrefois champion des ventes en France, le gazole est aujourd’hui en perte de vitesse. Accusé d’être polluant, ciblé fiscalement, et boudé par les constructeurs, le diesel semble condamné à disparaître. Mais à quelle échéance ? Et pour qui ?
Un recul historique des ventes
En 2012, plus de 70 % des voitures neuves vendues en France étaient diesel. En 2023, ce chiffre est tombé à moins de 10 %.
- Moins d’attrait chez les particuliers
- Montée en puissance de l’essence, de l’hybride et de l’électrique
- Diesel encore présent dans les utilitaires et flottes pros
Une fiscalité de plus en plus sévère
- Taxe carbone et malus écologique
- Alignement progressif des taxes sur l’essence
- Zones à faibles émissions (ZFE) qui excluent progressivement les vieux diesels
Les ZFE : vers une interdiction dans les grandes villes
Les ZFE (zones à faibles émissions) vont concerner 43 agglomérations d’ici 2025. Elles interdiront :
- Crit’Air 4 (diesels immatriculés avant 2006)
- Crit’Air 3 (diesels avant 2011) → d’ici 2025/2026
Quid de l’entretien et de la revente ?
- Cote à la revente en baisse
- Entretien parfois plus cher
- Offre de véhicules neufs de plus en plus rare
Et les pros ?
Les véhicules utilitaires et poids lourds roulent encore majoritairement au diesel. Les solutions de remplacement (électrique, GNV, hydrogène) sont encore coûteuses ou peu accessibles.
Le diesel n’a pas totalement disparu, mais il est clairement sur la pente descendante :
- ❌ Moins de modèles neufs disponibles
- ❌ Restrictions croissantes en ville
- ✅ Toujours rentable pour les gros rouleurs
Consulte les prix du gazole à jour dans ta région.