Fin du programme Energy Star : quelles conséquences pour les consommateurs ?

Publié le 08/05/2025 dans News

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Le gouvernement Trump prévoit de supprimer le programme Energy Star, une initiative emblématique de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) qui, depuis plus de 30 ans, certifie l'efficacité énergétique des appareils électroménagers.

Energy Star : un label de confiance pour les consommateurs

Créé en 1992 sous l'administration de George H.W. Bush, le programme Energy Star a permis aux consommateurs américains d'identifier facilement les produits économes en énergie grâce à son label bleu distinctif. Plus de 75 catégories de produits, allant des réfrigérateurs aux systèmes de chauffage, ont bénéficié de cette certification.

Selon l'EPA, le programme a permis d'économiser plus de 500 milliards de dollars en coûts énergétiques et d'éviter l'émission de 4 milliards de tonnes métriques de gaz à effet de serre depuis sa création.

La suppression d'Energy Star s'inscrit dans une réorganisation plus vaste de l'EPA, qui prévoit également la dissolution de l'Office of Atmospheric Protection. Cette restructuration reflète l'orientation de l'administration Trump vers une réduction des initiatives liées au changement climatique.

L'EPA plébécitée

Plus de 1 000 entreprises et organisations ont exhorté l'EPA à maintenir le programme. Selon eux, « si vous vouliez augmenter les factures d'énergie des familles, éliminer le label ENERGY STAR serait une bonne façon de le faire ».

Steven Nadel, directeur de l'American Council for an Energy-Efficient Economy, a souligné que cette suppression réduirait l'accès à des informations essentielles pour les consommateurs.

Sans Energy Star, les consommateurs risquent d'acheter des appareils moins efficaces et plus coûteux à long terme. Cela pourrait aussi perturber un marché où ce label est devenu un standard pour l'efficacité énergétique.

Les fabricants engagés dans cette démarche pourraient voir leur stratégie compromise.

Le programme, bien que lancé aux États-Unis, a une portée internationale, avec des partenariats au Canada, au Japon et en Suisse. Sa disparition pourrait fragiliser ces collaborations et nuire aux efforts mondiaux d'efficacité énergétique.

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