Un récent panel d'experts, réuni lors du Financial Times Commodities Global Summit à Lausanne, a prévenu que les raffineries européennes devraient impérativement s'adapter à la transition énergétique ou risquent de fermer d'ici à 2035 (reuters.com).
🔄 Basculement vers les énergies alternatives
Selon Ruth Herbert (Essar Energy Transition), la majorité des raffineries devront évoluer vers :
- la biorefinérisation,
- l’électrification avec production d’e‑carburants, ou
- la conversion à l’hydrogène bas‑carbone.
Celles qui ne mettront pas en œuvre des technologies comme le captage carbone ou la bio‑raffinerie s'exposent à une fermeture probable.
Complexification des procédés… sans complexité opérationnelle
Antonio Joyanes (Moeve, ex‑Cepsa) précise que les installations évolueront pour traiter des mélanges croisés (e‑carburants, biocarburants, fossiles), mais sans surcroît de complexité de gestion.
Moeve envisage même de désactiver certaines colonnes de distillation afin d’optimiser les volumes traités.
Depuis la reprise post‑COVID, les marges des raffineurs européens sont sous pression :
- Des usines modernes en Afrique et au Moyen‑Orient siphonnent une partie de cette activité.
- Exemples concrets : la reconversion de Grangemouth (Écosse) en terminal d’importation, ou l’arrêt du traitement de brut à Wesseling (Allemagne) avec Shell.
Jay Gleacher (Vitol) prévoit une vague de consolidation dans la filière d'ici 2035, avec des fusions ou acquisitions stratégiques.
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